Le Soudan du Sud jette les bases de ses activités commerciales

Le Soudan du Sud poursuit un commerce régional, continental et international. Le plus jeune pays d'Afrique, qui compte un peu plus de 12 millions d'habitants , est déjà membre de la CAE. Avec le soutien du CIR et d'autres partenaires de développement dans le cadre de l'Aide pour le commerce, il vise à devenir Membre de l'OMC et partie à la ZLECAf. Les recettes tirées des produits pétroliers, qui représentent plus de 90% des exportations du pays , ont joué un rôle important dans les progrès accomplis par le pays depuis son indépendance du Soudan en 2011. Cependant, le gouvernement du Soudan du Sud reconnaît que ce n'est pas une option durable pour faire sortir la population de la pauvreté, du conflit interne et des crises humanitaires persistantes, qu'aggrave encore la vulnérabilité aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles. L'agriculture emploie 95% de la population – mais seules 4% des vastes terres arables du Soudan du Sud sont cultivées, du fait de l'insécurité.

Malgré l'adversité, l'audace de réussir des Comores

Depuis le début de son partenariat avec le gouvernement de l'Union des Comores en 2011, le Cadre intégré renforcé (CIR) a fourni des financements qui ont atteint environ 7,4 millions d'USD, ce qui représente une part importante du montant total moyen de 40 millions d'USD accordé au titre de l'Aide pour le commerce par divers partenaires entre 2008 et 2019. Le CIR a également contribué à augmenter l'Aide pour le commerce provenant d'autres partenaires de développement, ce qui a aidé à financer 18 domaines prioritaires identifiés dans le Plan à moyen terme du gouvernement pour l'intégration commerciale des Comores (2012-2015) et dans le cadre du document de stratégie de l'île pour la croissance et la réduction de la pauvreté pour 2010-2014 (DSCRP). Cela a été réalisé grâce à une table ronde rassemblant plusieurs donateurs organisée par le gouvernement par l'intermédiaire de l'UNMO du CIR et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), avec le soutien de la France en tant qu'interlocuteur des donateurs.

Renforcement de la productivité, des institutions et du commerce électronique au Sénégal

Le soutien du Cadre intégré renforcé (CIR) au Sénégal était axé sur cinq domaines: meilleure intégration du commerce dans les stratégies nationales de développement, renforcement des capacités institutionnelles dans le secteur public et le secteur privé, amélioration des conditions de l'activité des entreprises, développement des chaînes de valeur agricoles (principalement les filières mangue et noix de cajou), et développement du potentiel du commerce électronique.

Faire passer les femmes d'une position marginale à une position centrale dans le développement de l'écotourisme en Mauritanie

Depuis 2017, le CIR met l'accent sur les mesures visant à soutenir les capacités institutionnelles, afin d'intégrer la Mauritanie dans le commerce mondial. Ces mesures ont entre autres consisté à améliorer la coordination entre les organismes chargés des questions relatives à la politique commerciale ; à intégrer le commerce dans les stratégies de développement; à mettre en œuvre les priorités établies dans l'EDIC; et à renforcer le dialogue et la coordination entre les partenaires de développement par l'intermédiaire d'un Comité national de la facilitation des échanges. Pour approfondir les réformes économiques entreprises par le gouvernement mauritanien, plus de 780 représentants du secteur public, du secteur privé et de la société civile, dont 68% étaient des femmes, ont été formés.

L'Ouganda adopte diverses approches pour renforcer ses performances économiques

Le Programme du CIR soutient l'Ouganda depuis 2009. La collaboration vise à concrétiser la vision de politique commerciale du pays et à l'aider à mieux s'intégrer dans l'économie mondiale. Le renforcement des capacités commerciales et l'amélioration des résultats commerciaux, stimulés par les programmes nationaux de développement tels que celui du CIR, ont incontestablement favorisé les progrès économiques constants de l'Ouganda.

Inverser la tendance à la baisse suivie par les exportations de services des PMA après la pandémie

• Si le secteur des services s'est révélé être un nouveau moteur de croissance économique, les effets persistants de la pandémie de COVID 19 ont toutefois gravement touché les exportations de services des pays les moins avancés (PMA), dont les pertes se sont élevées à près de 29 milliards d'USD d'exportations perdues au cours des trois dernières années. • Les exportations mondiales de services se sont certes redressées après le choc provoqué par la pandémie, mais dans les PMA, la reprise ne suit pas, ce qui pourrait avoir des conséquences à long terme sur la réalisation des ambitions énoncées dans le Programme d'action de Doha pour les PMA et de plusieurs Objectifs de développement durable. • Des mesures devraient être prises d'urgence par les PMA et leurs partenaires en matière de commerce et de développement afin d'améliorer le recours à la dérogation de l'OMC concernant les services, d'encourager l'investissement étranger direct (IED) et le transfert de technologie, de promouvoir les initiatives en faveur du commerce régional, de mobiliser l'Aide pour le commerce et de réduire la fracture numérique, ce qui contribuerait à inverser cette tendance et permettrait aux PMA de tirer parti d'une transformation induite par les services.